Un récent sondage mené aux États-Unis démontre que 51 % des adolescents se connectent à leur réseau social favori au moins une fois par jour et que 22 % des jeunes le font plus de 10 fois quotidiennement.
Un rapport clinique paru dans la revue américaine Pediatrics (2011) met en perspective les différents impacts des médias sociaux sur les enfants, les adolescents et les familles.
Côté positif
Possibilité de développer des habiletés sociales et d'améliorer la communication
Les médias sociaux permettent aux adolescents de réaliser plusieurs activités de socialisation, comme rester en contact avec ses amis et sa famille, se faire de nouveaux amis, partager des photos et discuter. Aussi, ils offrent aux jeunes la possibilité de s'ouvrir davantage sur le monde et de rencontrer une multitude de points de vue, notamment par le biais de blogues, de vidéos, de podcasts, de sites Internet, etc.
Les auteurs exposent également qu'en plus de mettre à contribution le potentiel créatif des adolescents, notamment par la réalisation de divers projets (blogues, vidéos, musique...), les médias sociaux leur permettent aussi de partager leurs passions et leurs intérêts avec d'autres jeunes, ce qui enrichirait d'autant plus leurs expériences de socialisation.
Une belle opportunité d'apprentissage
Pour les étudiants, l'utilisation des médias sociaux s'avère aussi fort intéressante et profitable dans la réalisation de projets d'équipe puisqu'ils permettent l'échange d'idées et la collaboration à distance.
Accessibilité à de l'information portant sur la santé
Selon le rapport, les adolescents voient dans les médias sociaux une façon simple et anonyme permettant de trouver facilement des réponses à leurs questions, notamment en ce qui a trait à des thématiques plus intimes, comme la santé.
En effet, un bon nombre de sites leurs permettent d'accéder à d'excellentes sources d'informations sur des thèmes qui les préoccupent comme les ITSS (infections transmissibles sexuellement et par le sang), les signes de la dépression, etc.
Côté négatif
Vie privée
Le rapport stipule que le principal risque auquel s'exposent les jeunes utilisateurs de médias sociaux est lié à des problèmes relevant de la vie privée. En effet, certains adolescents manquent parfois de vigilance et ne se questionnent pas nécessairement sur le type de messages, de photos ou de vidéos qu'ils mettent en ligne.
Cyberintimidation, harcèlement en ligne, ...
Toujours selon le rapport, un autre risque que courent les jeunes utilisateurs de médias sociaux serait la cyberintimidation, phénomène qui consiste à utiliser les médias numériques afin de diffuser des informations fausses, embarrassantes ou bien hostiles sur autrui. La cyberintimidation est très commune et peut arriver à tous les jeunes qui utilisent Internet.
Aussi, le phénomène du sexting chez les jeunes se veut une autre façon inappropriée d'utiliser les médias sociaux pouvant entraîner certains problèmes chez les jeunes qui l'expérimentent. Que ce soit pour ceux qui propagent des informations sexuellement explicites ou bien pour ceux qui en sont victimes, le sexting n'est pas sans conséquence : renvoi du milieu détresse émotionnelle et problèmes de santé mentale. De plus, d'autres problèmes peuvent découler de l'utilisation accrue des médias sociaux, tels que la cyberdépendance, la « dépression Facebook » et le manque de sommeil.